Coronavirus: les récentes arrestations pour des vaccins contrefaits contre le COVID-19 ne sont que la “ pointe de l’iceberg ”: INTERPOL

TORONTO – Les pays devraient être à l’affût des vaccins contrefaits contre le COVID-19, car ils constituent une cible facile pour les réseaux criminels, selon Interpol.

Après avoir envoyé une alerte mondiale sur le potentiel de fausses doses, 2400 doses de faux vaccins ont été saisies en Afrique du Sud, a indiqué l’agence dans un communiqué. Ils ont également récupéré des masques 3M contrefaits et arrêté quatre personnes.

En Chine, 80 suspects ont été arrêtés et 3000 doses de faux vaccins COVID-19 ont été saisies. Interpol pense qu’il ne s’agit que d’une fraction d’un problème beaucoup plus vaste.

“Bien que nous saluions ce résultat, ce n’est que la pointe de l’iceberg en ce qui concerne la criminalité liée au vaccin COVID-19”, a déclaré le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, dans un communiqué.

Les arrestations et les saisies font suite à une alerte envoyée par l’agence avertissant les forces de l’ordre du fort potentiel des réseaux criminels à cibler les vaccins COVID-19. L’alerte a également fourni des détails sur la manière dont les vaccins COVID-19 authentiques sont expédiés et à quoi ils ressemblent, selon le communiqué.

Les enquêtes sur les faux vaccins COVID-19 sont en cours et Interpol a reçu des informations selon lesquelles des réseaux de vente de faux vaccins ciblent non seulement des pays, mais des groupes de santé comme les maisons de soins de longue durée, selon le communiqué.

Au cours des premiers mois de la pandémie du COVID-19, le Canada était en proie à des masques N95 contrefaits. Plus récemment, la ministre de l’Approvisionnement, Anita Anand, a alerté le public et la GRC que des groupes malveillants offraient des doses de vaccin au Canada.

Interpol a averti le grand public que les vaccins ne sont pas vendus en ligne.

«Tout vaccin annoncé sur des sites Web ou sur le dark web ne sera pas légitime, n’aura pas été testé et pourrait être dangereux», lit-on dans un communiqué. «Quiconque achète ces drogues se met en danger et donne son argent à des criminels organisés.»