mars 12, 2021

Le CECE souligne la résilience du secteur

Par andy1712


Lors de sa traditionnelle conférence de presse annuelle, le CECE a rappelé les efforts réalisés par le secteur et reste également confiant pour l’année en cours.

Présentant le rapport à la presse, le président du CECE, Niklas Nillroth, s’est concentré sur les aspects positifs des résultats de l’année dernière : «Comme nous le savons tous, 2020 a été la plus inattendue et la plus imprévisible des années. D’un point de vue économique, cela a représenté une année de bouleversements avec des certitudes et des prévisions qui s’effondrent sous nos yeux. Cependant, les secteurs de la construction et de l’industrie en Europe ont fait preuve d’une grande résilience et d’une capacité à rebondir rapidement, limitant les dégâts du premier semestre. La relance prévisible des activités de construction et d’infrastructure grâce au plan de relance européen représente une autre raison de rester optimiste pour un avenir proche. »

Une fois cela souligné, le CECE reconnait également que “les perspectives macroéconomiques à court terme restent incertaines, avec des risques supplémentaires liés à la propagation des variantes de Covid” et tient à rassurer le secteur au regard des dernières tendances relevées : en effet, selon le CECE, les prises de commandes des fabricants européens augmentent depuis décembre 2020 et les ventes sur le marché européen sont également sur une trajectoire de croissance claire. “Ceci est cohérent avec l’amélioration des ventes d’équipements constatée au quatrième trimestre 2020”, explique le CECE.

Ce dernier prévoit pour 2021 “une croissance de 5% du marché européen de l’équipement”. “Cependant, dans un contexte d’incertitude persistante et de niveaux absolus de ventes élevés, même un marché plat en 2021 ne serait pas une déception. Le marché mondial devrait également afficher une croissance modérée en 2021, mais la volatilité du marché chinois et son influence significative sur le résultat global signifient qu’il est difficile de citer des chiffres fiables pour les niveaux de croissance mondiale globale”, relativise-t-il toutefois.