Où sont les emplois? Ce sont les domaines qui se développent maintenant

Le résultat: si vous avez plus de 50 ans et êtes à la recherche d’un emploi – ou le sera dans les années à venir – vous voudrez connaître les dernières découvertes et projections du département américain du Travail, des experts en emploi de LinkedIn et du cabinet de conseil McKinsey. Je les ai tous lus et j’ai parlé à Andrew Seaman de LinkedIn pour vous renseigner.

Des emplois qui se développent maintenant

Commençons par les nouvelles urgentes pour les demandeurs d’emploi d’aujourd’hui. À l’heure actuelle, 2 millions d’Américains de 55 ans et plus sont sans travail (contre 1 million en février 2020), selon le Résumé des données sur l’emploi de l’AARP. Et Bloomberg Businessweek dit que l’économie américaine n’a fait que rajouter 28 000 emplois pour les travailleurs de plus de 55 ans depuis août. Pourtant le nouveau Sondage AAG sur la retraite après 2020 a constaté que 46% des personnes âgées de 60 à 75 ans auxquelles elle avait parlé s’attendaient à travailler à temps partiel ou à occuper un emploi secondaire pendant leur retraite.

«Parce que tant de gens sont sans travail et que les gens s’intéressent tellement à changer de carrière ou à déterminer leur prochaine étape, nous avons décidé d’examiner de plus près les données sur les emplois émergents», a déclaré Seaman, rédacteur en chef de l’emploi. recherche et carrières chez LinkedIn News. «La pandémie a intensifié le besoin [in the labor market] dans certains domaines, ou accéléré le besoin dans d’autres. »

Les chercheurs de LinkedIn ont analysé les emplois en demande reflétant l’impact de la pandémie et ont dressé une liste de 15 «emplois en hausse». Vous pouvez lire l’intégralité des résultats dans l’article de LinkedIn, “Emplois à la hausse», Mais voici ce que Seaman m’a dit à propos de cinq d’entre eux qui pourraient être particulièrement adaptés aux demandeurs d’emploi de plus de 50 ans.

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Professionnels en première ligne du e-commerce. Les entreprises ont accéléré l’embauche de travailleurs du commerce électronique pour servir les Américains de plus en plus achetant en ligne en raison de la pandémie. Selon LinkedIn, les embauches pour ces emplois ont augmenté de 73% d’une année sur l’autre et il y a maintenant plus de 400 000 emplois ouverts dans ce domaine.

«Certaines personnes peuvent travailler à domicile, et le salaire est généralement meilleur que ce que vous gagneriez dans une usine», a déclaré Seaman. Échelle salariale: 42 000 $ à 56 000 $. «Nous sommes passés assez rapidement et considérablement à un monde en ligne», a noté Seaman.

Experts en prêts et hypothèques. Cela reflète une combinaison de l’énorme demande d’achat de maisons, des taux d’intérêt bas (taux moyen pour un prêt hypothécaire à taux fixe de 30 ans: 3,2%) et du déploiement des prêts du programme de protection des chèques de paie du gouvernement pour les petites entreprises. Le recrutement a augmenté de 59% par rapport à 2019, selon LinkedIn, et environ un quart des offres d’emploi d’agent de crédit mentionnent des options de travail à distance. Salaire médian: 43 700 $ à 60 000 $, selon LinkedIn.

«C’est un bon endroit si vous parlez bien aux gens», a déclaré Seaman.

Personnel de soutien de la santé. Il n’est pas surprenant que la pandémie ait entraîné une demande croissante de personnes qui soutiennent les professionnels de la santé – comme les techniciens en pharmacie, les coachs en santé et les spécialistes de l’accueil (personnes qui dirigent les patients vers les services de santé dont ils ont besoin). Salaire médian: 65 300 $ à 106 000 $, note LinkedIn. Les professionnels de la santé ont «tellement de gens qui les aident dans les coulisses», a déclaré Seaman.

Professionnels du marketing numérique. Il s’agit notamment des gestionnaires de réseaux sociaux, des spécialistes de l’optimisation des moteurs de recherche et même des influenceurs Internet. Salaire médian: 48 000 $ à 96 000 $. Les influenceurs, a déclaré Seaman, représentent «un domaine où il y a probablement un petit trou de beignet pour les personnes âgées ayant de l’expertise».

Coachs professionnels et personnels. La pandémie amène de nombreux Américains à faire des pivots de carrière ou à changer leur vie, et les entraîneurs peuvent les aider à le faire. L’embauche de coachs est en hausse de plus de 51% depuis 2019, selon LinkedIn. Salaire médian: 44 300 $ à 50 000 $. (Un article récent de TheLadders.com a appelé le coaching de vie ou d’entreprise “l’un des six principaux domaines que les recruteurs d’emploi recommandent d’envisager si vous avez plus de 50 ans.”)

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«Ce serait probablement l’une des choses les plus parfaites pour les personnes plus âgées», a déclaré Seaman. «Soit ils ont une formation spécialisée pour aider les gens à organiser des équipes [in businesses] ou ils pourraient être davantage un consultant. » Les entraîneurs «sont presque comme des tuteurs adultes», a ajouté Seaman, soulignant que «je connais des gens qui gagnent des salaires à six chiffres en tant qu’entraîneurs.»

Des champs en croissance pour les 10 prochaines années

Voyons maintenant comment la pandémie a changé les prévisions d’emploi à long terme.

Avant COVID-19, le cabinet de conseil McKinsey prédit que 7,9% des travailleurs américains pourraient avoir besoin de trouver de nouveaux emplois d’ici 2030. Aujourd’hui, c’est une personne sur 10, soit 17 millions de personnes.

En septembre dernier, le département américain du Travail a publié ses projections d’emploi de 2019 à 2029 (d’ici 2029, tous les baby-boomers américains auront au moins 65 ans). Cinq des 20 industries à la croissance la plus rapide pour la prochaine décennie devraient être les soins de santé et le secteur de «l’assistance sociale»; ce dernier comprend les aides-soignants à domicile, les éducateurs, les travailleurs sociaux et autres. Parmi les professions de la santé qui connaissent la croissance la plus rapide: les adjoints au médecin, les infirmières praticiennes (taux de croissance de l’emploi de 52%; la plus rapide de toutes les professions) et les assistants en ergothérapie.

Mais les chercheurs n’avaient pas intégré la pandémie dans leurs boules de cristal. Récemment, cependant, ils ont mis à jour leurs prévisions pour refléter l’impact potentiel de la pandémie sur la croissance de l’emploi d’ici 2030.

Pour ce faire, le Département du travail a proposé deux scénarios alternatifs: l’un où la pandémie aura un «impact modéré» sur les emplois (en grande partie grâce à plus de télétravail) et l’autre où elle aura un «fort impact» avec des changements permanents plus généralisés. comportement des consommateurs et des entreprises pour atténuer la propagation virale.

Pourquoi deux scénarios? Parce que, comme le disait son article de la Monthly Labor Review sur les projections mises à jour: «La pandémie du COVID-19 a provoqué des perturbations massives à court terme sur l’économie et le marché du travail américains, mais ses impacts à long terme restent flous.»

Dans le scénario modéré, le Département du travail recherche une demande accrue pour les technologies de l’information (TI) et les professions liées à l’informatique, en particulier dans la sécurité informatique. Autre domaine qui sera plus chaud: la recherche scientifique et médicale.

D’un autre côté, les perspectives semblent plus sombres pour la construction de bureaux, en raison d’un besoin moindre d’espace de bureau.

Le scénario à fort impact prévoit des gains d’emplois encore plus importants dans le soutien informatique, ainsi que des perspectives de travail en télésanté croissantes. Les emplois en TI devraient être parmi les 10 à la croissance la plus rapide avant les projections de la pandémie; maintenant, ils seront la quatrième profession à la croissance la plus rapide, augmentant de plus de 40% jusqu’en 2029.

Mais le ministère du Travail prévoit de nouvelles baisses des emplois liés aux restaurants, aux voyages, aux hôtels, aux événements sportifs en direct, aux théâtres et aux concerts.

On s’attend maintenant à ce que l’emploi dans l’industrie de fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments augmente d’environ 19% dans les deux scénarios, par rapport à la prévision de croissance initiale de 5,4%. Et la hausse du télétravail se traduit par une augmentation de 19% des emplois dans la fabrication d’équipements informatiques et périphériques au cours de la prochaine décennie.

Aussi fort: les emplois liés à la préparation à une pandémie (maintenant que nous sommes plus à l’écoute de la possibilité). Le Département du travail s’attend à une demande accrue de techniciens en biologie, de scientifiques médicaux, de biochimistes, de biophysiciens et, bien sûr, d’épidémiologistes.

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Mais les emplois dans le commerce de détail devraient globalement diminuer de 4% dans le scénario à impact modéré (doublant la prévision pré-pandémique) et de 7% dans le scénario à impact fort.

Le rapport récent de McKinsey s’attend également à la plus forte croissance de la demande de main-d’œuvre d’ici 2030 parmi les aides-soignants, les techniciens, les professions du bien-être et les professionnels de la santé. Il connaît les baisses les plus importantes des emplois de service à la clientèle dans la vente au détail et l’hôtellerie, la restauration, le travail de production et les rôles de soutien de bureau.

Et les robots?

Mais McKinsey dit également que la pandémie entraînera davantage de pertes d’emplois en raison de l’automatisation. Les employeurs, dit-il, recherchent de plus en plus des moyens de fonctionner avec une main-d’œuvre plus petite et à moindre coût. Le terme décrivant cette tendance est «automatisation robotique des processus».

Avant la pandémie, McKinsey a déclaré que 37 millions de travailleurs américains perdraient leur emploi à cause de l’automatisation d’ici 2030. Maintenant, McKinsey a porté cette sombre prévision à 45 millions.

Plus des deux tiers des dirigeants interrogés en juillet 2020 (68%) ont déclaré que leur entreprise avait accéléré l’adoption de l’automatisation / l’intelligence artificielle (IA) depuis le début de l’épidémie de COVID-19.

Le bouleversement pandémique des emplois peut signifier que vous devrez acquérir de nouvelles compétences, mettre à jour celles que vous possédez ou suivre une formation pour un métier totalement différent.

Retourner à l’école pour être embauché

Malheureusement, les collèges américains ne font pas un excellent travail pour aider, dans l’ensemble.

Dans son nouveau livre, «Long Life Learning», Michelle R. Weise écrit: «Personne ne veut vraiment y aller retour à l’école, mais de plus en plus d’Américains se retrouvent dans des situations où ils doivent se perfectionner ou se recycler pour rester pertinents sur les marchés du travail.

Mais, cite Andy Van Kleunen, PDG de la National Skills Coalition, «La façon dont nous avons traditionnellement traité l’éducation dans ce pays est que le gouvernement est responsable de votre éducation jusqu’à l’âge de 18 ans, et après cela, c’est plus une affaire privée.»

Un service qui pourrait vous aider à trouver des cours pour vous rendre plus employable est un site Web gratuit avec le nom improbable de Classfinder avec Frank. Il vous permet de trouver des cours universitaires à prix réduit en ligne pour obtenir un crédit en vue d’un diplôme.

Avec le coût actuel de l’université et le besoin croissant de requalification, quelque chose comme Frank pourrait être un tonique pandémique utile.

Richard Eisenberg est le rédacteur Web principal des canaux Money & Security et Work & Purpose de Next Avenue et rédacteur en chef du site. Il est l’auteur de «Comment éviter une crise financière à mi-vie» et a été rédacteur en chef des finances personnelles chez Money, Yahoo, Good Housekeeping et CBS Moneywatch.

Cet article est réimprimé avec l’autorisation de NextAvenue.org, © 2021 Twin Cities Public Television, Inc. Tous droits réservés.

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