avril 26, 2021

demain, tous organisateurs d’évènements ?

Par andy1712


L’acte suivant à ne pas négliger est celui de l’invitation.

Tout comme dans une phase de séduction, la proposition doit être originale et doit susciter de l’attente. Sinon, la réponse risque de ne pas être celle que vous attendez, suivez mon regard.

Un “save the date” est indispensable pour bloquer la date, mais aussi créer une émulation. Pour cela vous devez minimiser les informations. L’invitation formelle arrivera plus tard, avec toutes les informations.

Une fois que l’évènement est validé, alors celui-ci rentre en production.

L’organisateur doit attaquer le pan de la communication, en faisant monter la pression par un teasing et en animant la communauté, jusqu’au Jour J.

Les mots pour ce Jour J : adrénaline, image, sécurité encore plus aujourd’hui avec la pandémie. Un plan B doit être prévu, car nous ne savons jamais ce qu’il peut se passer, d’autant plus maintenant. Et pour finir la logistique doit être sans faute.

Le prochain conseil, pourrait être une lapalissade, mais l’accueil est particulièrement à soigner. Nous connaissons tous la qualité des Français pour ce moment.

Tout comme lors d’un match sur Tinder ou dans le monde réel, vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire bonne impression. Une fois que tout s’est passé, bien ou mal, l’heure du débriefing est nécessaire avec le client.

Vous ferez avec lui le bilan, chercherez à savoir s’il a un retour sur investissement, si le message est bien passé. C’est un moment important, puisque les erreurs que vous avez faites, vous ne les referez plus,” affirme Silvia Trinchero.

Pour finir, il est conseillé de poursuivre la relation commerciale.

Tous ceux qui ont participé un jour à un Convenctour du Cédiv savent qu’un évènement ne meurt jamais (des messages sont échangés même un an après le séminaire) il est possible et recommandé d’entretenir la flamme notamment par les réseaux sociaux.

Cette année de réflexion a changé beaucoup de choses que ce soit dans la tête des clients que dans la nôtre. Ce n’est pas tant une question de jauge que de style qui se posera, aurons-nous encore envie de faire telle ou telle chose,” pense savoir la formatrice.

Avec l’épidémie, la visioconférence risque de grignoter une partie significative de l’activité événementielle, mais la rencontre physique demeure indispensable.

N’oublions pas que l’humain, dans sa grande majorité, est un animal social. Après 14 mois d’indigestion de visioconférences ou webinaires en tous genres, le plus important sera de se revoir.

Pour sourcer les tendances, il faut regarder ce qu’il se passe dans la presse touristique, chez les concurrents. Il faut répondre au besoin des clients, tout en mêlant cela avec un peu de logique et de bon sens,” conclut Silvia Trinchero.

Demain les évènements, les rencontres, les salons se dérouleront en extérieur (le plus possible), en France (avant une libération du voyage), mais sans doute plus totalement comme avant.